Julian Assange est détenu dans une prison de haute sécurité à Londres depuis son arrestation par la police britannique à l’ambassade d’Equateur en avril dernier. Selon Nils Melzer, rapporteur de l’ONU sur la torture, l’état de santé de Julian Assange (enfermé depuis presque 8 ans) est alarmant. Pourtant, depuis son arrestation, rares sont les fois où les médias en parlent. C’est pourquoi, tous les lundis, un collectif de soutien à Assange (Comité.free.assange.belgium) se réunit place de la monnaie à Bruxelles (et chacun premier lundi du mois devant l’ambassade du Royaume-Uni) pour informer les gens. Pour faire ce que les médias dominants ne font plus ?
L’audience de demande d’extradition vers les Etats-Unis du fondateur de WikiLeaks est prévue pour la fin du mois de février prochain. Accusé d’espionnage, il encourt une peine de 175 ans de prison. En novembre dernier, les charges pour viol retenues contre lui en Suède – ayant pour objectif de le faire tomber ? – ont été abandonnées. L’affaire a été classée sans suite. Toutefois, les médias du monde entier, lorsque le cas d’Assange les intéresse encore, n’ont de cesse de rappeler cette accusation, pour ne pas parler de l’essentiel, participant son discrédit et à nourrir l’indifférence générale qui le tue à petit feu aujourd’hui.